J’ai reçu de nombreux messages de soutien depuis le début de ce blog, en plus de celui de ma tante, presque tous accompagnés d’une demande d’anonymat, le plus souvent par crainte pour leur sécurité ou celle de leur famille. Certains ont même promis d’agir, pour ensuite disparaître, comme d’autres avant eux.
Mais si confronter ce mal peut sembler plus risqué pour ceux qui vivent au Maroc, n’est-il pas d’autant plus crucial qu’ils mènent ce combat ensemble, de peur que le silence d’aujourd’hui ne condamne les lendemains de tous ?
Depuis le lancement de ce blog en juillet, j’ai documenté un schéma clair de comportement criminel. Voici ce qui a été établi :
La Fondation :
- Soufiane Elkabous s’est emparé d’une fondation créée pour aider les autres et l’a détournée à des fins personnelles.
- Il a volé le nom de mon père pour se créer une fausse légitimité.
- Il a prétendu être de la famille.
Le coffre-fort et les documents :
- Il a forcé le coffre-fort privé de ma mère, dans sa chambre, le jour même de sa mort. Avant même qu’elle ne soit enterrée.
- Il a volé tout ce qui s’y trouvait.
- Il a falsifié des documents, imputant de fausses dettes à mes parents des années après leur mort.
- Il a fait enregistrer ces documents falsifiés dans les registres nationaux, corrompant ainsi l’intégrité même de ces registres.
La maison :
- Il occupe la maison que mes parents m’ont laissée, une maison qui n’est pas la sienne, sans droit ni titre.
- Il l’a vidée de tous les biens de mes parents, de tout ce qu’elle contenait.
Les comptes bancaires :
- Il a pillé les comptes bancaires de ma mère à l’agence BMCI Val D’Anfa après sa mort, sans aucune autorisation.
Usurpation d’identité. Effraction. Vol. Faux et usage de faux. Occupation illégale. Spoliation d’héritage. Détournement de fonds. Abus de confiance.
Ces faits sont établis. Documentés. Admis par Elkabous lui-même. Ensemble, ils révèlent un schéma de comportement criminel s’étalant sur des années. Il ne prend même pas la peine de les nier. Bien au contraire, il s’en vante. La loi ne s’applique pas à lui.
Toujours aucune conséquence. Toujours aucune enquête.
Je continue.
Et ce n’est pas tout. Je partagerai prochainement un événement survenu avant la mort de ma mère, l’hiver avant qu’elle ait été tuée, une expérience dont elle avait discuté avec ma tante et moi, des inquiétudes qu’elle avait partagées, des peurs qu’elle avait exprimées, et ce qu’elle en pensait.
Tout ceci n’avait pas commencé en août 2018. Cela avait commencé bien avant.
Et Maman le savait.